Correspondance entre Saint-Martin et Etienne Vialetes d’Aignan (1740-1819), Élus-coën de et Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte (Stephanus ab Agno) de Montauban. Dix-huit lettres du 26 juin 1795 au 14 février 1797 (dont dix de Vialetes d’Aignan et huit de Saint-Martin). L’éditeur ne précise pas les sources utilisées pour cette publication. Les lettres proviennent d’une copie effectuée par Etienne Cartier qui est conservée à l’Abbaye de Solesme (Ms 217). Il a jouté un « Essai d’un discours du Me Vialetes à la réception du Me chevalier de Guibert, prononcé le 24 mars 1788 » daté du mars 1788, document venant du Fonds Du Bourg de la Bibliothèque municipale de Toulouse.
Edition originale
Auteur : [Saint-Martin et Vialetes d’Aignan].
Editeur : Edi-Repro « collection de l’Ascèse »
Lieu : Saint-Clément-des-Levées
Date de parution : 1980
Nb pages : 67 .p
Sommaire
- Vialetes d’Aignan à Saint-Martin, 26 juin 1795
- Saint-Martin à Vialetes d’Aignan, 6 juillet 1795
- Vialetes d’Aignan à Saint-Martin, 27 juillet 1795
- Saint-Martin à Vialetes d’Aignan, 26 août 1795
- Vialetes d’Aignan à Saint-Martin, 21 septembre 1795
- Vialetes d’Aignan à Saint-Martin, 10 octobre 1795
- Saint-Martin à Vialetes d’Aignan, 22 octobre 1795
- Vialetes d’Aignan à Saint-Martin, 26 novembre 1795
- Saint-Martin à Vialetes d’Aignan, 31 décembre 1795
- Vialetes d’Aignan à Saint-Martin, 1er février 1796
- Saint-Martin à Vialetes d’Aignan, 4 mars 1796
- Vialetes d’Aignan à Saint-Martin, 12 mars 1796
- Saint-Martin à Vialetes d’Aignan, 12 avril 1796
- Vialetes d’Aignan à Saint-Martin, 3 août 1796
- Saint-Martin à Vialetes d’Aignan, 24 septembre 1796
- Vialetes d’Aignan à Saint-Martin, 12 novembre 1796
- Saint-Martin à Vialetes d’Aignan, 5 janvier 1797
- Vialetes d’Aignan à Saint-Martin, 14 février 1797
- Essai d’un discours du Me Vialetes à la réception du Me chevalier de Guibert, prononcé le 24 mars 1788
Extrait
Lettre de Vialetes d’Aignan À Saint-Martin du 18 vendémiaire an IV [10 Octobre 1795]
Après vous avoir rappelé ma précédente lettre, je vous écrivais que notre maître, pour nous sauver, avait besoin d’être et vrai Dieu et vrai homme. J’ai toujours cru qu’outre l’esprit divin qui le distinguait de la classe ou du cercle humain, il y avait encore tout ce qui constitue un homme parfait, savoir l’âme spirituelle, le corps glorieux, l’âme animale, et le corps terrestre qu’il a déposé dans le sépulcre, en nous en donnant l’exemple, afin que nous déposassions aussi, par notre bonne conduite, après notre vie d’épreuve, celui que le péché nous a donné pour prison et pour y faire l’expiation de nos fautes. J’imagine que c’est bien là la vraie doctrine et celle que vous avez professée dans tous les temps.
Vialetes d’Aignan