Ce discours, prononcé à la suite d’une conférence publique du 9 ventôse an III (27 février 1795), se trouve imprimé dans la collection des Écoles normales (tome III des Débats), publiée en 1801. La discussion qui eut lieu entre le professeur et l’élève, dit M. Tourlet dans sa Notice historique sur Saint-Martin, « a mis au jour toute la puissance de son adversaire ; il en est résulté que la question la plus abstraite a été traitée à fond », et nous ajoutons, entièrement à l’avantage du sens moral.(Gence, Notice biographique sur Louis-Claude de Saint-Martin, 1824.)
Édition orginale
Titre original : Lettre au citoyen Garat, professeur d’entendement aux Écoles Normales, dans Séances des Écoles normales, recueillies par des sténographes, et revues par les professeurs, nouvelle édition
Nom d’auteur : Sans nom d’auteur
Date de parution : an IX de la République française [1801]
Edition originale : Paris, Imprimerie du Cercle Social
Format : in-8°,
Np pages : t. III, p. 5-168. (Discours de Saint-Martin, p. 7-16 ; Dialogue avec Garat, p. 16-48 ; Lettre […], p. 61-168).
citation
Sommaire
La controverse a lieu en deux temps :
Cours de l’analyse de l’entendement humain (9 ventôse, an trois), par le citoyen Garat : Avant de commencer son cours, Dominique-Joseph Garat invite « le citoyen de Saint-Martin », qui avait été interrompu au commencement d’un discours qu’il lisait lors de la dernière conférence, à se lever et à prendre la parole. Le Philosophe inconnu demande alors « pour premier amendement le rétablissement du sens moral, qui est une des sources et un des canaux de notre perfectionnement » ; pour deuxième amendement, de considérer que « la parole a été nécessaire pour l’institution de la parole » ; et pour troisième amendement, de « prononcer hautement que la matière ne pense pas ». S’ensuit un débat entre Garat et Saint-Martin.
Lettre de Louis-Claude de Saint-Martin au citoyen Garat, professeur d’entendement humain aux Écoles Normales : Dominique-Joseph Garat ayant eu le droit de revoir les épreuves du compte rendu des séances des Écoles Normales et de « composer presque à neuf, décomposer, recomposer à plusieurs reprises les réponses », Saint-Martin s’autorise à « lui présenter ses répliques à tête reposée » dans cette lettre.
Texte intégral
- Sur le site de la BnF (Gallica 2) : Précis d’une conférence publique entre un élève des Ecoles normales et le professeur Garat…, J. B. Louvet, Paris, 1794-1795.
- Sur Google livre, même édition
Autres éditions
- Controverse avec Garat, précédée d’autres écrits philosophiques, texte revu par R. Amadou, Paris, Fayard, « Corpus des œuvres de philosophie en langue française », 1990, p. 299-436.
- Controverse avec Garat, dans Œuvres majeures, éditées et préfacées par Robert Amadou, Hildesheim-New York, Georg Olms Verlag, 1990, t. V, vol. 2. Introduction et table p. 1 à 25 ; 168 p.
Étude
- Présentation du texte par Jacques Matter :
- Saint-Martin, le philosophe inconnu sa vie et ses écrits, son maitre Martínez et leurs groupes d’après des documents inédits, par Jacques Matter