« Louis-Claude de Saint-Martin, maître de théosophie, a tenu plusieurs recueils de pensées. Celui-ci, qu’il désignait comme Mon livre vert et dont quelques fragments étaient seuls connus, présente, dans son genre, une originalité. Des notes autobiographiques et des aphorismes de moraliste découvrent un peu mieux la figure si attachante du Philosophe inconnu. Surtout, voici en 1000 articles (car confidences et maximes sont aussi des pensées) un véritable traité, non systématique mais quasi complet, sous la forme la plus accessible, d’une doctrine de vie. Vastes pans et points de détail, commentaire des idées courantes en France peu avant 1785, Mon livre vert, enfin mis à jour, est indispensable pour comprendre et pénétrer la réintégration des êtres, telle que l’a élaborée un immense illuminé, mystique authentique et bon écrivain, adversaire des prétendues lumières, au message très actuel. » (Robert Amadou, « Présentation de l’éditeur », Mon livre vert, Paris, Cariscript, 1991.)
Édition originale
Titre original : Mon livre vert, texte établi et publié intégralement pour la première fois par Robert Amadou d’après les textes suivants : copies Cartier (manuscrit Watkins) et Archambault (manuscrit de la BM de Lyon),
Nom d’auteur : Saint-Martin, Louis-Claude de
Date de parution : 1991
Editeur :
- Publication partielle (pensées 1 à 145) dans Bulletin Martiniste, sur feuillets détachables verts, depuis le n° 2, juin 1984, jusqu’au n° 7, décembre 1984 ;
- Cariscript 1991 (1re édition complète)
Np pages : 235 p.
« Fini à Londres le 8 février 1787. »
Sommaire
Mon livre vert rassemble 1 000 pensées de Louis-Claude de Saint-Martin. Il a été « fini à Londres, le 8 février 1787 ».
Extraits :
9. Crains les choses faciles : il est plus aisé de converser que d’écrire, plus aisé d’écrire que de prier, plus aisé de prier que d’agir. La conversation peut faire des plaisirs plus vifs que l’écriture, l’écriture en fait de plus durable. L’une et l’autre font plus de bien à l’esprit qu’à l’âme. La prière en fait plus à l’âme qu’à l’esprit. L’action en fait à Dieu même ; aussi est-ce lui qui la donne. »
377. La nature avait été accordée à l’homme pour lui servir de miroir où il pourrait voir la vérité. Les philosophes et les docteurs sont arrivés, ils ont pris le miroir et le frappant à grand coups, ils l’on brisé ; puis ils nous disent : Venez-y lire. Mais qu’y pouvons-nous voir ? Et les objets de tout genre que nous y regarderons ne paraitront-ils pas remplis de brisures et de difformités qui nous les rendront méconnaissables ? »
Édition en ligne
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Autres éditions
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Traductions
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