« Cet ouvrage, composé sept ans après L’Aurore naissante, est bien moins informe ; et l’on peut le regarder comme un tableau complet de la doctrine de l’auteur, sauf les éclaircissements et les nouvelles explications que présentent les ouvrages suivants, quoiqu’ils ne forment encore qu’une portion de ses œuvres : mais elle est suffisante pour en donner l’idée ; et l’œuvre entière ne satisferait pas ceux des lecteurs qui n’auraient pu comprendre les mêmes choses répétées et expliquées souvent jusqu’à satiété par l’auteur même. » (Gence, Notice biographique sur Louis-Claude de Saint-Martin, 1824.)
Édition originale
Titre : Des trois principes de l’essence divine ou de l’éternel engendrement sans origine. De l’homme ; d’où il a été créé et pour quelle fin. Comment tout prend son commencement dans le temps ; comment tout poursuit son cours, et ce que tout redeviendra à la fin
Auteur : Par Jacob Bêhme, du vieux Seidenbourg, nommé le philosophe Teutonique, traduit de l’allemand sur l’édition d’Amsterdam de 1682, par le Philosophe Inconnu
Editeur : Imprimerie de Laran
Lieu : Paris
Date de parution : An X [1802]
Nb pages : 2 tomes, t. I, XXII-356 p. ; t. II, 402 p.
Autres éditions
- Des trois principes de l’essence divine, traduction de Louis-Claude de Saint-Martin, Paris, Arma Artis, 2008, 2 vol., 798 p.
Texte en ligne
- Sur le site de la BnF (Gallica 2) : Édition originale, Paris, Imprimerie de Laran, 1802
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Sommaire
Tome 1
- Chap. 1. Du premier principe de l’essence divine
- Chap. 2. Du premier et deuxième principe ; ce qu’est Dieu et la nature, avec un plus grand éclaircissement sur le soufre et le mercure
- Chap. 3. De l’expansion ou génération infinis, multiple, innombrable de l’éternelle nature.
- Chap. 4. De la vraie éternelle nature ; c’est-à-dire, de l’incalculable et infinie génération, de laquelle provient l’éternelle essence, qui est l’essence de toutes les essences, d’où est provenu, engendré, et enfin, créé ce monde avec les étoiles et les éléments, et tout ce qui se meut, remue et vit. Ouverture de la porte de la grande profondeur
- Chap. 5. Du troisième principe, ou de la création du monde matériel, ainsi que des étoiles et des éléments ; on y fera entendre plus clairement le premier et le second principe
- Chap. 6. De la séparation, dans la création, en trois principes
- Chap. 7. Du ciel, de son éternelle génération et substances, comment les éléments sont engendrés, ce dans quoi l’éternelle alliance pourra être mieux et plus amplement comprise par la contemplation et l’observation du monde matériel. La grande profondeur
- Chap. 8. De la production des créatures et de l’explosion de toute végétation, aussi bien que des étoiles et des éléments, et de l’origine de la substance de ce monde
- Chap. 9. Du paradis, et de l’instabilité de toutes les créatures ; comment tout prend son commencement et sa fin, et pour quel but les choses se montrent ici. La noble et très précieuse porte de l’âme raisonnable
- Chap. 10. De la création de l’homme et de son âme, et de l’insufflation divine. L’aimable porte
- CHAPITRE. 11. De toutes les circonstances de la tentation
- Chap. 12. De l’ouverture des saintes écritures ; des circonstances à considérer hautement. La porte d’or, dont Dieu favorise le dernier monde dans lequel le lys croitra
- Chap. 13. De la création de la femme (extraite) d’Adam. La porte charnelle, misérable et ténébreuse
- Chap. 14. De la génération et de la propagation de l’homme. La très secrète porte
- Chap. 15. De l’intelligence de l’éternité dans la corruptibilité, [ou dans la subdivisibilité], de l’essence de toutes les essences
- Chap. 16. De la noble base affective, de l’intelligence, etc. du triple esprit ; de la triple volonté ; de la teinture du penchant ; ce qui est engendré dans un enfant dans le sein de sa mère. De l’image de Dieu, de l’image animale, de l’image de l’abime infernal, etc. La noble porte de la chère vierge SOPHIE, etc
Tome 2
- Chap. 17. De l’effroyable, lamentable, et douloureuse chute d’Adam et d’Eve dans le paradis. Miroir de l’homme.
- Chap. 18. De la promesse de la semence de la femme, et du briseur de serpent ; de la sortie d’Adam et d’Eve du paradis ; de plus : de la malédiction de Dieu ; comment il maudit la terre à cause des péchés de l’homme.
- Chap. 19. De l’entrée des saintes âmes en Dieu, et de l’entrée des âmes impies dans la perdition. La porte de la brisure du corps au départ de l’âme.
- 20. De la vraie église chrétienne d’Abel sur la terre. 3° De l’église anti-chrétienne caïnique.
- Chap. 21. Du règne caïnique et du règne abélique, etc. De l’église caïnique anti-chrét., et aussi de la vraie église chrétienne abélique ; comment ces deux sont l’une dans l’autre, etc. Des arts humains, des états et ordonnances de ce monde ; des charges administratives, de leur origine ; comment elles sont une divine et bonne ordonnance, aussi bien qu’une ordonnance fausse, mauvaise et diabolique, etc.
- Chap. 22. De la nouvelle naissance de l’ancien homme adamique en Christ ; la fleur de la sainte végétation ; la noble porte du vrai christianisme.
- Chap. 23. Des très précieux testaments du Christ, savoir : du baptême et de sa dernière cène qu’il a faite avec ses disciples, le jeudi au soir. Ce qu’il nous a laissé comme sa dernière volonté : la plus noble de toutes les portes du christianisme.
- Chap. 24. De la juste et vraie pénitence ; comment le pauvre pécheur peut retourner à Dieu dans son alliance, et comment il peut être relevé de ses péchés. La porte de la justification du pauvre pécheur devant Dieu. Un beau miroir pour toutes les âmes affamées et pénitentes.
- Chap. 25. Des souffrances, du supplice, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ, fils de Dieu, ainsi que de son ascension et de son siège, à la droite de Dieu son père. La porte de notre misère et aussi la forte porte de la puissance divine dons son amour.
- Chap. 26. De la pentecôte ; de l’envoi de l’esprit saint ; des apôtres et des croyants. La sainte porte de la puissance divine.
- Chap. 27. Du dernier jugement ; de la résurrection des morts, et de la vie éternelle. La très effroyable porte des impies ; et aussi la joyeuse porte des saints.
- Appendix, c’est-à-dire, fondamentale et vraie description de la triple vie dans l’homme.