En mai 1903, Ernest Bosc publiait dans la revue L’Initiation sous le titre général de, Un mot sur l'origine de tous les cultes par E. Dupuis, interprète des allégories religieuses (( L'Initiation, mai 1903, p. 98-124 et juin, p. 210-217. )) un texte qu’il attribue à Saint-Martin : Dictionnaire mythologique, symbolique et étymologique, contenant l'explication morale des … [Lire plus...]
Louis-Claude de Saint-Martin, né à Amboise en 1743 et mort à Aulnay près de Paris en 1803 est un théosophe français. « Il y a peu d'écrivains, et surtout d'écrivains mystiques, qui aient moins de droits que Saint-Martin à ce nom de Philosophe inconnu dont il se plaisait à signer tous ses ouvrages. Si obscures que soient pour nous ses doctrines […], il les a vues, de son vivant, devenir un objet de graves méditations, et lui susciter, en France, en Allemagne, en Suisse, des disciples pleins de ferveur. Au moment où éclatait la Révolution française, son nom était si célèbre et si respecté, que l'Assemblée constituante, en 1791, le présentait avec Sieyès, Condorcet, Bernardin de Saint-Pierre et Berquin, comme un des hommes parmi lesquels devait être choisi le précepteur du jeune dauphin. » (Adolphe Franck, La Philosophie Mystique en France à la fin du XVIIIe siècle – Saint-Martin et son maître Martinez de Pasqualis , Paris, Germer Baillère, 1866, p. 1-2).
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> Chronologie de la vie de L.-C. Saint-Martin
Les origines de la noblesse de Louis-Claude de Saint-Martin
« C’est à son arrière-grand-père, Jean de Saint-Martin, né en 1628 que la famille du Philosophe inconnu doit son titre de noblesse. » À Robert Amadou Le marquis de Saint-Martin ! Dans La France littéraire contenant les auteurs français de 1771 à 1796 (1798) Johann Samuel Ersch fait de Saint-Martin un marquis [1. Johann Samuel Ersch, La France littéraire contenant les … [Lire plus...]
Le corps glorieux, manger la chair et boire le sang du Christ
Ces échanges entre Etienne Vialetes D’Aignan et L.-C de Saint-Martin sont extraits de la copie d’une partie de leur correspondance actuellement conservée à l’abbaye de Solesmes (Ms 127, « Copies de quelques lettres écrites à M. de St-Martin et de ses réponses », p. 11 à 14). (Voir note à la fin des lettres à propos de l’origine de ces documents.) (( Robert Amadou en a publié … [Lire plus...]
La mort de Louis-Claude de Saint-Martin
« La principale ambition que j’ai eue sur la terre a été de n'y plus être, tant j’ai senti combien l'homme était déplacé et étranger dans ce bas monde. » (Mon portrait, n° 990.) Il n’est pas rare que l’on nous interroge pour savoir où se trouve la tombe de Louis-Claude de Saint-Martin. Nous avons donc réunions ici quelques éléments qui reprennent ce que Robert Amadou a écrit … [Lire plus...]
Louis-Claude de Saint-Martin au milieu des troubles révolutionnaires
Quand la Révolution éclate, Saint-Martin est à Strasbourg, absorbé par la lecture de Jacob Boehme. Homme de paix par nature, s'il voit dans la Révolution la main de la Providence, il marque de la répugnance pour les violences et les combats sanglants. En 1768, alors officier qui commençait à se consacrer à l'étude des enseignements de Martines, Saint-Martin eut un songe … [Lire plus...]
La musique et sa symbolique, dans Des erreurs et de la vérité
Louis-Claude de Saint-Martin consacre à la musique un long passage dans le chapitre VII de son premier livre, Des erreurs et de la vérité (1775, p. 507 à 530). Nous en avons extrait la partie la plus importante. Nous avons encore à examiner une des productions de cette langue vraie dont je tâche de rappeler l'idée aux hommes, c'est celle qui se joint à son expression … [Lire plus...]
Musique et harmonie chez Louis-Claude de Saint-Martin
« La musique est le seul fil d'Ariane qui soit donné sensiblement et généralement à tous les hommes, pour les conduire dans le labyrinthe ; les autres fils ne sont réservés qu'à des individus et à des élus particuliers ou généraux ; il suit de là que nul homme n'est excusable de ne pas ouvrir les yeux à la vérité. » Cette phrase qui ouvre l’un des textes que Saint-Martin a … [Lire plus...]
Une lettre de Saint-Martin du 2 juillet 1787 à J.-C. Ehrmann
Dans cette lettre Saint-Martin développe plusieurs points de sa doctrine : le rôle de la chute dans l'histoire de l'humanité ; le fait que Dieu n'est pas l'auteur du mal ; la nature spirituelle du premier corps de l'homme, et sur le manichéisme et l'arianisme. Johann-Christian Ehrmann (1749-1827), médecin originaire de Strasbourg s'est installé à Francfort en 1779. … [Lire plus...]
Lettres de Saint-Martin à Cannes
Une découverte récente vient nourrir la curiosité des historiens du martinisme. Il s’agit de la découverte des originaux de la correspondance de Louis-Claude de Saint-Martin avec Kirchberger. Ces documents, disparus depuis les années 1930, ont été récemment découverts chez un brocanteur du sud de la France, par un collectionneur de vieux papiers. Il aurait acheté l’ensemble de … [Lire plus...]
Souvenirs de Saint-Martin par le baron de Gleichen
« Passons au héros du présent article, à M. de Saint-Martin. Jeune, aimable, d'une belle figure, doux, modeste, simple, complaisant, se mettant au niveau de tout le monde, et ne parlant jamais des sciences, encore moins de la sienne, il ne ressemblait nullement à un philosophe, plutôt à un petit saint ; car sa dévotion, son extrême réserve et la pureté de ses mœurs paraissaient … [Lire plus...]