Présentation de l’éditeur
Au travers de différentes études, Dominique Vergnolle nous convie à un voyage au sein du martinésisme exposé principalement dans le Traité de la réintégration des êtres dans leur première propriété, vertu et puissance spirituelle divine. Le brillant, énigmatique, imprévisible et parfois controversé fondateur de l’Ordre des Chevaliers Maçons Élus Coëns de l’Univers, Martines de Pasqually, y exprime la complexité de son initiation et les méandres de ses enseignements.
Cette initiation trouve sa source dans le judéo-christianisme qui lui donne parfois un aspect hétérodoxe. Robert Amadou commenta cette relation et nota l’approche plus chrétienne d’un J-B Willermoz dans ses instructions au Temple de Lyon entre 1774 et 1776. L’auteur s’y est rattaché en apportant un éclairage parfois plus chrétien que judéo-chrétien à l’œuvre de Martines tout en respectant son intégrité métaphysique et ésotérique.
Tout ici parle de la fantastique aventure de l’homme dans le but de l’aider à redevenir lui-même, à réintégrer sa vraie nature et donc à devenir ce qu’il est vraiment. Tout vise à le rétablir dans sa noblesse originelle et à le préparer à rejoindre le sein d’où il provient par sa déification.
Dominique Vergnolle nous invite à vivre un martinésisme profondément chrétien en mettant en lumière tout ce que cette spiritualité particulière peut encore apporter de plus utile et de plus significatif à l’homme et à l’univers. Car l’homme et l’univers en sont le seul enjeu, mais un enjeu de taille.
Titre : Martines de Pasqually et Les Élus Coëns exégètes et ministres du Judéo-Christianisme
Auteur : Dominique Vergnolle
Préface : Serge Caillet
Année de parution : Août 2019
Editeur : Les Éditions de la Tarente
Collection : Fragments Martinistes
Nombre de pages : 418 p.
ISBN : 9782916280486
Notes de lecture
L’ouvrage est divisé en trois parties (Livres I, II, III) précédées d’une préface de Serge Caillet et d’un avant-propos de l’auteur. Il est difficile de présenter un résumé d’un livre d’une telle densité (plus de 400 pages), qui est l’une des études les plus novatrices au sujet de la pensée de Martines de Pasqually. Nous n’apporterons donc ici que quelques observations en invitant les lecteurs à se procurer le livre de Dominique Vergnolle, publié aux Éditions de La Tarente.
Après une présentation rapide de l’ouvrage, la préface de Serge Caillet s’intéresse plus spécialement à ce qu’il appelle « la véritable résurgence » de l’ordre des Élus coëns, qui s’opéra en septembre 1942 par Robert Ambelain. Que penser de cette « résurgence » réalisée à partir d’éléments hétéroclites et en utilisant des rituels sans rapport avec l’Ordre des Élus coëns, rituels mis en œuvre par des martinistes n’ayant aucun lien de filiation avec les élus coëns du XVIIIe siècle ? Ne faudrait-il pas plutôt parler d’une re-création, somme toute assez fantaisiste, qui cessa d’ailleurs rapidement ses activités ? Dans sa préface, Serge Caillet évoque les divers groupes coëns qui reprirent vie vers 1960 sous la direction de Robert Ambelain, pour finalement s’en écarter en 1968, et furent placés en sommeil par son successeur Ivan Mosca. Il précise que quelques groupes subsistèrent pourtant en Belgique et à Nice. Serge Caillet met ensuite en évidence le rôle joué par Robert Amadou en tant qu’instigateur d’une seconde « résurgence » de l’Ordre des Élus coëns en 1992. Cette nouvelle formation a donné naissance à plusieurs groupes plus ou moins indépendants. En 2000, c’est une nouvelle fois Robert Amadou (Grand Souverain d’honneur du groupe de Mosca réveillé en septembre 1995) qui cette fois lance un autre groupe, l’Ordre des Élus coëns de Josué. Cette préface révèle donc des informations peu connues au sujet du microcosme de groupes œuvrant dans la confidentialité depuis 1942 jusqu’à ce jour. Aucun de ces groupes ne peut cependant revendiquer une filiation directe avec l’Ordre institué par Martines de Pasqually au XVIIIe siècle.
La première partie du livre de Dominique Vergnolle est consacrée à une « Approche judéo-chrétienne de la doctrine de Martines de Pasqually ». Il aurait été intéressant que l’auteur précise dans quel sens il entend l’expression « judéo-christianisme » qui figure d’ailleurs dans le titre de l’ouvrage. En effet, beaucoup d’auteurs, qui placent le martinisme dans cette catégorie, sous-entendent par là un mélange de notions appartenant à la fois au christianisme et au judaïsme, voire à la kabbale. Or, la notion de judéo-christianisme renvoie essentiellement à une période où le christianisme naissant ne s’était pas émancipé du judaïsme et n’avait pas encore défini ses dogmes. C’est d’ailleurs en s’appuyant sur ces notions que Robert Amadou qualifiait le Traité de Martines de Pasqually de « midrash judéo-chrétien », car il observait que son auteur reprenait parfois les positions des chrétiens d’avant les conciles, notamment en matière de christologie et de Trinité (voir Traité sur la réintégration, « Introduction – II », Diffusion Rosicrucienne, 1995). Nous avons été surpris à ce propos de ne pas trouver de références aux travaux d’autres auteurs, par exemple ceux de Jean-Marc Vivenza, qui aborde ces thèmes, ou à des études récentes sur les origines du christianisme (Introduction à l’histoire du christianisme de Simon Mimouni). Plus qu’au judéo-christianisme, c’est à la théosophie chrétienne que se rattache la doctrine des Élus coëns.
Dans cette première partie, l’auteur consacre une large place à l’exposition de la doctrine de Martines de Pasqually, qui se développe autour d’un scénario en trois temps : émanations, chutes et réintégration. Concernant l’émanation des premiers esprits présentée dans le Traité sur la réintégration de Martines de Pasqually, Dominique Vergnolle signale une erreur de transcription entre le manuscrit de Saint-Martin et l’édition de sa version typographique publiée par Robert Amadou chez Diffusion rosicrucienne (note 68, p. 72). Nous devons apporter ici une précision importante. En effet, la copie de Saint-Martin n’est pas exempte d’erreurs que Robert Amadou a pris soin de corriger dans sa transcription du Traité. Dans un texte placé en introduction (« De la présente édition »), il précise d’ailleurs les corrections qu’il a apportées. Celle qui concerne le point évoqué par Dominique Vergnolle est signalée en haut de la page 62 : « Ch. 3d : « mineur 4 » (SM) corrigé en « mineur 3 » (RA) ». Ayant participé de près à la réalisation de cette édition, j’ai eu avec Robert Amadou une longue discussion au sujet de cette erreur importante, que l’on retrouve d’ailleurs dans plusieurs textes coëns. Nous avons longuement hésité à la corriger, mais pour qui accorde un peu d’attention à la doctrine de Martines de Pasqually, la confusion est évidente et cette rectification s’imposait, évitant au lecteur de partir dès le début du livre sur une fausse piste.
À plusieurs reprises, Dominique Vergnolle examine l’orthodoxie de la doctrine de Martines de Pasqually par rapport à la théologie chrétienne, en apportant des analyses originales et intéressantes. Ces comparaisons nous semblent avoir toutefois leurs limites, car le martinisme n’est pas une théologie, il relève de la théosophie où la question de l’orthodoxie ne se pose pas en ces termes. Au contraire, l’originalité de la théosophie consiste à ajouter des éléments qui ne figurent pas dans les textes canoniques pour apporter un éclairage nouveau, et sur ce point, Martines de Pasqually est assez prolifique. Le cas de la seconde postérité de Noé, qui joue un rôle important dans la symbolique du Traité, est symptomatique.
La deuxième partie présente « Quelques considérations sur l’ordre coën et le martinésisme ». L’auteur évoque la symbolique de chaque grade coën, en précisant avec raison que les initiations à chacun de ces grades sont avant tout des ordinations qui confèrent successivement aux disciples les dignités nécessaires aux pratiques théurgiques de l’Ordre. À propos de cette théurgie que l’auteur cherche à légitimer, il nous a semblé que cette pratique est parfois présentée d’une manière trop simpliste. En effet, elle est décrite d’une manière édulcorée, précisant qu’elle « se fonde sur l’idée que les forces angéliques sont au service de l’homme et œuvrent de concert avec lui pour sa réhabilitation […] ». C’est en effet un aspect qu’il aurait été important de développer plus précisément. Il aurait également été utile de parler de la finalité essentielle de la théurgie coën, qui est de conduire l’initié à opérer le « culte primitif ». Il s’agit d’un aspect essentiel de l’Ordre des élus coëns, qui amène le réau-croix à une véritable confrontation avec les forces du mal. Dans ces rites, qui s’apparentent parfois à des exorcismes, le réau-croix convoque les chefs des légions angéliques dispensatrices du mal, « Lucifer, Barau, Belzébu, Léviatan », pour les molester, les conjurer. Dans l’un des rituels, le réau-croix interpelle et demande à celui qui représente les forces du mal de se manifester : « Ô toi, maudit serpent [….] obéis à mon commandement, apparais et demeure en ma présence et aux environs de mes cercles, revêt ton âme maudite d’un corps honnête et gracieux. » [1. « Conjuration pour molester les esprits malins qui induisent les hommes en prévarication et dissension », La Magie des élus coëns, théurgie, instruction secrète, publié par Robert Amadou, Paris Cariscript, 1988, p. 101-108. ]. Ces pratiques se retrouvent dans plusieurs rituels, notamment dans « Prières et travaux pour la réconciliation générale de l’homme de désir avec son être spirituel », où figure une « exconjuration » à Satan, Belzébuth, Barrau et Léviathan. Ces pratiques sont intrigantes et nous pouvons aisément comprendre qu’elles suscitèrent des interrogations chez certains disciples de Martines de Pasqually.
Dominique Vergnolle consacre une partie de cette deuxième section de son livre aux tentatives de réforme de l’Ordre des élus coëns autour des années 1777, en particulier à la suite des positions prises par Louis-Claude de Saint-Martin, qui remettait en cause les pratiques de la théurgie. L’auteur se base en grande partie sur une lettre intéressante du frère Salzac, un élu coën de Versailles, à Frédéric Desh, un frère de Metz. Nous avons regretté qu’il n’ait pas donné la parole à Saint-Martin. En effet, ce dernier s’est exprimé à plusieurs reprises sur ses positions, notamment dans sa Correspondance avec Kirchberger, dans le Ministère de l’Homme esprit, ou encore dans un texte découvert récemment, le Traité des communications. Il ne s’agit pas ici de donner tort ou raison aux uns et aux autres, mais de présenter les arguments de Saint-Martin, qui ne s’oppose d’ailleurs pas totalement à l’utilisation de la théurgie, mais souligne les dangers auxquels s’exposent ceux qui la pratiquent. Certes, lorsque Saint-Martin interrogeait Martines de Pasqually sur la nécessité de ces rites, le maître lui répondait qu’il faut bien se contenter de ce que l’on a (la théurgie). Cette réponse obéit à la doctrine de Martines de Pasqually, mais pour Saint-Martin, comme pour d’autres élus coëns, une autre voie, plus simple et plus sûre, existe. L’homme de désir dispose d’une manière plus centrale pour restaurer sa pureté, qui consiste à faire naître le Christ dans l’âme par une ascèse intérieure. Attention de ne pas qualifier cette voie de « cardiaque », expression inventée par Papus, et par laquelle il désignait la théurgie, c’est-à-dire l’inverse de la voie préconisée par Saint-Martin. Toutes les voies sont utiles certes, mais il est bon de savoir ce que chacune représente.
La deuxième partie du livre présente également un panorama de l’histoire des élus coëns après Martines de Pasqually. Dominique Vergnolle montre que contrairement à ce que l’on croit trop souvent, cet ordre n’a pas été mis en sommeil entre 1780 et 1781 par Sébastien de Las Cases, le deuxième successeur de Martines de Pasqually. Certains groupes coëns restèrent actifs, que ce soit autour de Duroy d’Hauterive, de Sère, de Bacon de la Chevalerie… L’auteur montre qu’on trouve des témoignages de son activité au moins jusqu’en septembre 1813.
La troisième partie s’intéresse aux « travaux des élus coëns » en présentant quelques aspects de la « pneumatologie des rituels martinésistes », dont une cérémonie particulière, le rituel de la bougie, et l’énigmatique « mot du centre », qui est inscrit au centre des schémas théurgiques élus coëns. Dominique Vergnolle présente également des réflexions sur les typologies utilisées par Martines de Pasqually, en particulier à propos d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
Avant de revenir sur quelques aspects de la théurgie, l’auteur aborde la question du rituel d’ordination au grade de réau-croix, degré suprême de l’ordre des élus coëns. Il s’agit en effet de la seule initiation qui ne soit pas documentée par des textes d’archives, si ce n’est quelques indications dont nous avons d’ailleurs parlé sur ce site [ici]. À ce propos, Dominique Vergnolle aborde la question du sacrifice de la tête d’un chevreuil, qui donne à cette cérémonie une marque si particulière. Les réflexions de l’auteur sont intéressantes, mais il semble utile d’ajouter qu’un texte coën fait référence à ce point, celui du sacrifice du chevreuil. En effet, dans l’Extrait de ce qui de l’aperçu de ce qui est contenu dans les grades de l’ordre des E. C. (BMG Ms 4123 p. 11), le descriptif du grade de Maître parle des trois sacrifices faits par Noé en sortant de l’arche : « L’un au nord avec un chevreuil, le second au midi avec un bouc, le troisième à l’est avec un bélier. » (Précisons qu’il s’agit encore une fois d’un élément qui ne figure pas dans la Bible, où l’on ne trouve pas de détail sur l’holocauste offert à Yahvé – Gn 8 20,21). Ajoutons que le grade de Compagnon fait aussi référence à la tête du chevreuil et qu’elle apparait également dans un autre rituel des Élus coëns, celui des Quatre banquets (banquet de St Jean Baptiste, où une tête de chevreuil est placée dans un plat de terre.) Martines de Pasqually évoque le culte rendu par Noé à sa sortie de l’Arche dans le Traité sur la réintégration (§ 133), précisant qu’il « était la vraie figure de celui qu’opérerait l’homme divin pour la réconciliation du premier mineur […] Ce fut par ce culte de l’homme divin, ou Christ, que le Créateur rebénit sa création universelle, en rebénissant Adam qu’il avait maudit, comme chef principal de tout être créé et comme homme-Dieu de la terre, et c’est là véritablement ce que Noé a répété ». Après ces événements, nous dit Martines de Pasqually, Noé eut une seconde postérité qui fut égale à l’Adam glorieux. Comme le précise encore le Traité (§ 145), c’est cette postérité qui rétablira le culte, car « quoique ces êtres fussent renfermés dans une forme corporelle, ils jouissaient des mêmes vertus et des mêmes puissances dont Adam jouissait dans son état de gloire. » Ces éléments apportent au sacrifice opéré lors du rituel du grade de réau-croix une valeur spécifique, puisqu’il donne au réau-croix les qualités et la légitimité requises pour opérer le culte. D’un autre côté, nous ne pensons pas que le texte du diplôme de réau-croix de Willermoz soit une base suffisante pour définir le contenu d’une initiation qui garde encore tous ses secrets.
Dominique Vergnolle termine ce chapitre en ajoutant des précisions au sujet de la pratique de la théurgie. Il n’élude pas les dangers que ces opérations peuvent présenter en ouvrant une porte par laquelle des « esprits malins » pourraient manifester une action trompeuse. Il ajoute qu’il serait d’ailleurs erroné de penser, comme semble le prétendre Martines de Pasqually, que l’appel aux anges soit le seul chemin offert aux hommes pour recevoir les grâces divines. Dans la conclusion de son ouvrage, il précise cependant qu’« être martinésiste ne signifierait rien si le travail n’amenait pas, un jour où l’autre, le cherchant à la pratique des opérations enseignées par le Grand Souverain [Martines de Pasqually] ». Il observe que ce dernier n’a jamais achevé l’élaboration de son système et qu’il est légitime de se demander si ces successeurs, Armand-Robert Caignet de Lestère et Sébastien de Las Casas, étaient qualifiés pour poursuivre l’œuvre entreprise. Cette question ne se pose-t-elle pas aussi au sujet de ceux qui après eux tentèrent de reconstituer un Ordre aux pratiques si étranges ?
Ce livre, original par son approche et ses réflexions, et malgré quelques longueurs, en particulier au sujet de certains aspects théologiques, captivera ceux qui s’intéressent à la pensée de Martines de Pasqually, personnage qui est à la source d’une doctrine que l’on désigne sous le nom général de martinisme, et qui englobe l’Ordre des Élus coëns, le saint-martinisme et le Régime écossais rectifié. Louis-Claude de Saint-Martin, Jean-Baptiste Willermoz et l’abbé Fournié furent les représentants les plus illustres de cette doctrine qu’ils adaptèrent en suivant leurs propres sensibilités.
Sommaire
Préface de Serge Caillet, p. 11
Avant-Propos, p. 25
Livre I : Approche judéo-chrétienne de la doctrine de Martines de Pasqually, p. 31
- Notion de nécessité et d’obligation divines chez Martines de Pasqually, p. 33
- Un monde des émanations bien réel : les classes d’esprits de la tradition martinésiste, p. 45
- La problématique trinitaire de Martines de Pasqually, p. 53
- Le grand dessein de l’homme : de l’image A la ressemblance, p. 100
- Houva, la femme et Ève, p. 115
- Création primitive glorieuse et forme d’apparence matérielle, p. 124
- Au cœur du Martinésisme, la réintégration universelle. Mais quelle réintégration ? p. 148
- L’épopée de l’homme : chute, réconciliation, résurrection, réintégration et déification, p. 166
- Chair originelle, chair déchue et chair ressuscitée, p. 198
- Deux aspects de la christologie martinésienne : l’incarnation et la passion du Christ, p. 225
Livre II : Quelques considérations sur l’ordre coën et le martinésisme, p. 237
- Tableau universel et structures de l’Ordre : sphères et hiérarchies incarnées, p. 239
- La progression des grades, p. 250
- Une tentative de réforme de l’Ordre en 1777 ou début de discorde entre saint-martinistes et martinésistes, p. 277
- Les Élus coëns après Martines de Pasqually, p. 292
Livre III : Les travaux des élus coëns, p. 319
- Un aspect pneumatologique des travaux martinésistes : le rituel de la bougie et du mot du centre, p. 321
- Du double V du centre, p. 326
- Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob : une invocation très chrétienne, p. 336
- La vie de Jacob : une proposition typologique selon l’enseignement martinésien, p. 349
- L’ordination de Réau-croix, p. 375
- Les invocations Coëns : théurgie, culte des anges ou magie ? p. 388
- La théurgie Coën, voie externe ? p. 394
Conclusion, p. 397
Annexe, p. 402
Bibliographie, p. 405
Index