Avec cette vidéo, diffusée par Balglis.tv, Jean-Marc Vivenza revient sur un théosophe auquel il avait consacré un ouvrage en 2005, Jacob Boehme (1575-1624). [1] Qui suis-je ? Jacob Boehme, Pardès, 2005. . Rappelons que Louis-Claude de Saint-Martin présentait Jacob Boehme comme son second instructeur. Il a d’ailleurs consacré les dernières années de sa vie à traduire en français les ouvrages les plus importants de Jacob Boehme.
Après avoir donné un aperçu de la biographie de Jacob Boehme, Jean-Marc Vivenza s’arrête plus spécialement sur deux points importants de sa doctrine. Le premier concerne la notion d’Ungrund, l’abime qui selon la théosophie boehmienne est à l’origine de la manifestation de la Déité, de la naissance de Dieu.
Le second est celui de la Sophia, la Sagesse Céleste, l’œil de la divinité, l’instrument qui permet à la déité de se connaitre et de se révéler. Jean-Marc Vivenza met en parallèle cette notion de la pensée de Boehme avec la position de Maitre Eckhart qui affirmait : « L’œil par lequel je vois Dieu est le même par lequel Dieu me voit. » Il souligne l’analogie entre le processus de la révélation de conscience de Dieu à lui-même et celui qui s’opère en l’homme. Rappelons que Jean-Marc Vivenza aborde la question de la Sophia dans un volume publié en 2021, Écrits Saint-Martinistes (2e partie, « La Sophia et ses divins mystères »), éd. La Pierre Philosophale.
Extraits 1 : L’Ungrund, le sans-fond de Jacob Böhme
Extrait 2 : Scruter les puissances et vertus de la Nature..
Notes :