Les écritures magiques : Aux sources du Registre des 2400 noms d’anges et d’archanges de Martines de Pasqually, par Gilles Le Pape

L’ange chez le mage : un lien entre deux mondes ; la loi des semblables ; le rapport entre le signe tracé et la manifestation céleste invoquée. Le talisman et le pouvoir des lettres. Les manuscrits magiques et les mancies en général. Les caractères bouletés.

Présentation du travail : logique et articulation de cette étude, avertissements.

Méthodologie : choix de la période des temps modernes et des documents, classification des manuscrits et imprimés. État des recherches antérieures. Champs d’investigation (géographique et historique).

Choix des documents : rareté des documents dans l’antiquité, dispersion des écritures au Moyen Âge, cristallisation dans les temps modernes.

Cryptographie, stéganographie et écritures magiques : La stéganographie, une recherche à objectifs multiples : la dissimulation du sens des messages diplomatiques, mais également magiques ou alchimiques, un moyen de communication. 

Ire partie : Entre l’ange et l’homme

Le paysage angélique : ministère, statut, hiérarchie, culte et omniprésence de l’ange en Occident chrétien. Tiédeur de l’Église moderne, rôle intercesseur de l’Ange et passerelle entre ce qui est en haut et ce qui est en bas.

La nécessité du contact : le mot, le nom et le Verbe. Nommer c’est connaître / maîtriser : rôle du nom, de la parole. La théurgie comme point de contact et de communication avec le mésocosme.

Les moyens mis en œuvre : le lien entre le signe et l’objet. Écrire : rôle du signe pour connaître le nom (de l’exorcisme à la théurgie), moyen de communiquer, nécessité d’un langage commun, signes, pentacles et hiéroglyphes, les différents types d’écritures.

Mages et théurges : sources antérieures à Martines de Pasqually. Les gardiens du monde angélique, rapports entre ce qui est en haut et ce qui est en bas, Martines de Pasqually, l’écriture des anges, le manuscrit des 2400 noms. Principaux acteurs.

Unité et variété des écritures à lunettes :

• Signes et sciences.
• Langues et écritures (du chaldaïque au Tham laotien).
• Universalité : la langue originelle.
• Les manuscrits grecs (sur le chemin des origines de ces écritures, dans un contexte ‘magique’).
• Les alphabets magiques en Islam, la magie musulmane.

IIe partie : Étude de cas dans les temps modernes

Classification : méthode de classification proposée, caractéristiques communes.

• 1er groupe : Talismanique. La communication de ‘bas en haut’, salomonienne.
• 2^e groupe : Céleste. La communication de ‘haut en bas’, les signes de la nature.
• 3^e groupe : Théurgique. La communication bilatérale, le contact réalisé.

Étude de cas, Martines de Pasqually : cheminement de la transmission du savoir dans les temps modernes.

• Le Registre des 2400 noms : description et organisation.
• Premiers rapprochements : sources de certains hiéroglyphes, noms et caractères, homogénéité du Registre, acquis et créations, sources possibles et comparaisons.
• Signes identifiés, harmonie des signes par groupes, concordances.

Conclusions et perspectives

Premières conclusions et directions possibles de recherche : les prolongements souhaitables de la présente étude, les voies inexplorées et les compétences requises.

Annexes

Documents, reproduction partielles d’ouvrages, de manuscrits, du Registre des 2400 noms et tableau de travail.

• Tableaux de travail : Méthodologie.
• Présentation des bibliographies.
• Principaux ouvrages consultés.
• Anonymes et catalogues.
• Principaux manuscrits consultés : Occidentaux.
• Principaux manuscrits consultés : Orientaux
• Repères chronologiques.
• Index des principaux noms de personnes.