Jusqu’à ce jour, on pensait que 1862 était l’année de la première divulgation du Traité sur la réintégration des êtres, le texte majeur de Martinès de Pasqually [1. Rappelons que Jacques Matter en publia quelques lignes en 1862 dans son Saint-Martin et que quatre ans plus tard, Adolphe Frank en donnera vingt-six feuillets dans La Philosophie mystique en France à la fin du XVIIIe siècle. Sur ce sujet, voir l’étude de Xavier Cuvelier-Roy, « Des diverses éditions du Traité de (ou sur) la réintégration des êtres », Bulletin de la Société Martinès de Pasqually, 2007, n° 17, article réédité et augmenté sur le site : « Le traité sur la réintégration des êtres : des manuscrits aux éditions ». ]. Or, des fragments en ont été publiés onze ans plus tôt. C’est ce que vient de découvrir Jean-Louis Boutin en mettant à jour un article jusqu’alors ignoré des historiens du martinisme [2. Jean-Louis Boutin a également présenté l’article du Messager sur son site internet. ] .
Cet article, publié dans le Messager des sciences historiques, des arts et de la bibliographie de Belgique en septembre 1851, sous le titre « Une œuvre inédite de Martinetz de Pasqualis », reproduit une lettre adressée le 25 du même mois, par un habitant de Gand, à M. de Saint-Genois, rédacteur du Messager [3. Messager des sciences historiques, des arts et de la bibliographie, « Une œuvre inédite de Martinetz de Pasqualis », Gand, imprimerie lithographique de L. Hebbelynck, 1851, p. 466-472. ] . On ne connaît pas le signataire de ce courrier, car la revue se contente de donner l’initiale de son nom : « D. ». Voici comment ce dernier rapporte sa découverte :
Le hasard, auquel on doit tant d’heureuses trouvailles, me fit dernièrement tomber sous la main, parmi d’anciens cahiers de cours universitaires auxquels on n’accorde guère d’attention s’ils ne se recommandent par aucun nom célèbre, un manuscrit aux apparences modestes, mais dont le titre suffisait pour exciter vivement ma curiosité. Je le transcris ici, avec les erreurs d’accents qui s’y trouvent :
Traité sur la reintegration des Etres, dans leur première proprieté,
vertu et puissance spirituelle divine.
Par Dom Martinetz Pasqualis.
Venant de Mr de St-Martin.Puis, à la première page, à côté du titre reproduit avec cette faute : traitté pour traité, se lisait :
Commencé la copie le 19 juillet et fini le 14 août 1818. F. Gandard colonel, à Vevey en Suisse [4. « Une œuvre inédite de Martinetz de Pasqualis », op. cit., p. 466. ] . »
Le nom de « Martinetz Pasqualis », curieusement orthographié, rappelait à l’auteur de la lettre un personnage rencontré quelques années plus tôt dans Le Magasin pittoresque. Le célèbre journal d’Édouard Charton avait en effet publié en 1845 un article sur Louis-Claude de Saint-Martin, qui évoquait ce premier maître du Philosophe inconnu [5. Le Magasin Pittoresque, « Saint-Martin, le Philosophe inconnu », 1845, n° 42, t. XVIII, p. 330-332. ] .
C’était plus qu’il ne fallait pour attirer mon attention sur le livre et son auteur, sur le mérite de l’ouvrage, et puis sur cette question qu’on se pose toujours en pareilles circonstances : Cette œuvre n’a-t-elle jamais vu le jour [6. « Une œuvre inédite de Martinetz de Pasqualis », op. cit., p. 467. ] ? »
La suite de l’article donne la description du manuscrit : « un cahier in-4° de 149 pages, d’une écriture serrée, régulière et très lisible [7. Ibid. ] », et présente le contenu du Traité.
Ces quelques éléments nous apportent des informations précieuses et nous éclairent sur la manière dont le Traité de Martinès circula en Europe entre 1774 et 1899, c’est-à-dire entre la mort de son auteur et sa première publication. En effet, la mention du nom du copiste et de la période au cours de laquelle il a réalisé ce travail nous permet de soulever un coin du voile en nous donnant l’occasion d’évoquer les relations que continuaient à entretenir certains des amis de Louis-Claude de Saint-Martin.
Le colonel Gaudard
Comme le précise la lettre publiée dans le Messager, ce manuscrit du Traité a été copié par le colonel Gandard, de Vevey. Plusieurs indices nous incitent à penser que le rédacteur de la lettre a pu commettre une erreur en écrivant « Gandard » alors qu’il serait ici question de « Gaudard ». (À moins qu’il ne s’agisse tout simplement d’une coquille d’imprimerie.) En effet, un colonel Gaudard résidant à Vevey [8. Vevey est situé sur les bords du lac Léman, non loin de Lausanne. ] a bien existé, qui s’inscrit d’une manière particulière dans la mouvance martiniste du début du XIXesiècle. Ces éléments nous ont donc conduit à étudier cette hypothèse.
Le colonel Gaudard, ancien inspecteur aux Revues de Lettre, franc-maçon, est un membre important de la loge La Constante Amitié, de Vevey [9. Remarquons au passage l’existence d’un homonyme, « M. Godard, colonel suisse au service de la France », dont parle Jean-Jacques Rousseau dans le quatrième livre de ses Confessions. Était-il un ancêtre du personnage qui nous intéresse ? Nous ne pouvons le dire. ] . Parlant aussi bien l’allemand que le français, il envisage à la fin de sa vie d’augmenter sa maigre pension de militaire par des travaux de traduction. Il souhaite ainsi donner une édition française des œuvres d’Eckartshausen. En 1818, il en montrera les premières transcriptions au marquis de Vaucroze, à Daniel Pétillet et à Joseph-Léonard Prunelle de Lière.
Friedrich Herbort et le marquis de Vaucroze
Le colonel Gaudard connaît fort bien Daniel Pétillet (1758-1841), libraire et éditeur à Lausanne. Marqué par le piétisme, ce dernier fut le secrétaire et l’éditeur de Jean-Philippe Dutoit-Membrini, et un membre assidu des « Âmes intérieures [10. Ce groupe, marqué par le piétisme, s’attachait à entretenir la mémoire de Dutoit-Membrini. Parmi ses membres figurent également : Charles de Langallerie, J.-F. Ballif, le marquis de Dampierre, le comte de Divonne…. Sur ce sujet, voir Bridel, G. A., « Communication présentée à la Société d’histoire de la Suisse romande le 3 novembre 1926 à Lausanne (salle su Sénat) sur l’Oratoire des âmes intérieures ». Ms TP 1254 C/2, 12 pp., Bib. de Dorigny, Lausanne. Nous remercions Daniel Gombau, de la Bibliothèque des Cèdres de Lausanne, pour la communication de ce document. ] ». Il joue le rôle de « trait d’union entre les mystiques francophones et germanophones [11. Fabry, Jacques, Le Bernois Friedrich Herbort et l’ésotérisme chrétien en Suisse à l’époque romantique, Berne, Peter Lang, 1983, p. 97-100. ] », et beaucoup de théosophes, tel Franz von Baader et le comte de Divonne, voire le baron Nicolas-Antoine de Kirchberger, figurent parmi ses clients.
Gaudard et Pétillet sont intimement liés avec Friedrich Herbort (1764-1833), de Berne, l’un des théosophes suisses les plus éminents [12. Sur ce personnage, voir l’étude de Jacques Fabry, Le Bernois Friedrich Herbort…, op. cit. ]. Profondément chrétien, tout comme son ami Friedrich von Meyer, de Francfort, Herbort est très impliqué dans les activités des sociétés bibliques qui fleurissent alors en Suisse. Passionné de kabbale et d’alchimie, il est un lecteur attentif des œuvres de Saint-Martin. Il fut en relation avec Franz Viktor Effinger, le gendre de Kirchberger, l’ami suisse du Philosophe inconnu, et des théosophes comme Karl von Eckartshausen, Friedrich Rudolf Salzmann et Johann Heinrich Jung-Stilling.
Entre les années 1808 et 1818, Herbort entreprend de fonder une organisation initiatique, les Pèlerins de Salem, « une société d’hommes de désir, occupés de la recherche des vérités les plus importantes à l’homme [13. Lettre de F. Herbort à F. Meyer du 23 janvier 1814, citée par Jacques Fabry, Le Bernois Friedrich Herbort…, op. cit., p. 19-24. ] ». (Nous reviendrons prochainement sur ce groupe intéressant.) Le colonel Gaudard, tout comme Daniel Pétillet, y participent activement. Mais les Pèlerins de Salem ne verront jamais le jour, Herbort laissant ce projet de côté après 1815. Il est possible que celui-ci ait été supplanté par le ralliement d’une partie des amis d’Herbort (comme Charles Gaspard Peschier et les membres de la loge L’Union des cœurs, de Genève) au Rite écossais rectifié.
Nous évoquons ici la personnalité d’Herbort, car il est probable que ce soit chez lui que le colonel Gaudard ait copié le Traité de Martinès de Pasqually dont il est question dans l’article du Messager. En effet, la correspondance d’Herbort avec Meyer nous apporte des éléments qu’il est intéressant de mettre en parallèle avec ceux qui sont donnés par le correspondant du Messager au sujet de la copie qu’il a consultée.
Herbort nous révèle que c’est le marquis de Vaucroze [14. Anselme Antoine Xavier de Vernetti-Vaucroze, 1758-1834. ], le protecteur de Dom Pernety et des Illuminés d’Avignon [15. Voir Xavier Cuvelier-Roy, « Dom Pernety et les Illuminés d’Avignon, les mystères du mont Thabor ». ], qui lui a confié le Traité de Martinès de Pasqually. Le Bernois a lié connaissance avec le marquis au cours de l’été 1817, et leurs relations ne prendront fin qu’avec le décès du théosophe de Berne en 1833. (Vaucroze meurt en Suisse le 22 octobre 1834.)
Un ami intime de Saint-Martin
Dans une lettre adressée à Meyer, datée du 10 juillet 1817, Herbort présente Vaucroze comme ayant été un « ami intime de Saint-Martin », précisant qu’il succéda au Philosophe inconnu dans la traduction du Mysterium magnum de Jacob Boehme [16. Jacques Fabry, Le Bernois Friedrich Herbort, op. cit., p. 91. ]. Le Philosophe inconnu nous révèle lui-même qu’il connaît le marquis de Vaucroze :
En floréal l’an VI [mai 1798], je suis allé à Saint-Germain où j’ai fait la connaissance de toute la famille Vernetti Vaucrose, Boubers, d’Arcis, Folard qui ne fait qu’un. C’est un spectacle patriarcal que cette famille-là. C’est la piété, la bonté, personnifiées. J’ai éprouvé là une impression inverse de celle que j’éprouvais autrefois par rapport à Paris [17. Saint-Martin, Mon portrait historique et Philosophique (1789-1803), publié par Robert Amadou, Paris, Julliard, 1961, n° 896. ]. »
Il est sans doute excessif de faire du marquis un « ami intime de Saint-Martin ». On connaît par ailleurs les réserves exprimées par le théosophe d’Amboise à l’encontre des illuminés d’Avignon dont le marquis fut le protecteur. Toutefois, les deux hommes s’appréciaient suffisamment pour que Vaucroze vienne passer quelques jours chez le Philosophe inconnu, en août 1799.
Verneti Vaucrose d’Avignon, est venu au mois de fructidor an VII, passer quelques jours avec moi à Amboise. Quoiqu’il ne soit pas encore bien avancé dans la carrière, faute de secours, je suis cependant bien aise de l’avoir vu. C’est une bonne âme ; et puis nous avons toujours pu nous entretenir de nos affaires selon sa mesure ; et sur cela sa mesure est un peu plus étendue que celle des gens qui m’entourent ici, parce qu’il a vu un plus grand théâtre et au moins entendu parler de plusieurs choses, dont ici on ne sait seulement pas les noms [18. Ibid, n° 972. ]. »
Herbort ne se trompe donc pas. Dans un autre courrier daté du 11 juin 1818, il apprend à Meyer que le marquis viendra lui rendre visite sous peu [19. Jacques Fabry, Le Bernois Friedrich Herbort…,op. cit., p. 92. ]. Retenons ce détail, car cette visite se situe quelques semaines avant que le colonel Gaudard ne commence à copier le fameux Traité. Plus tard, dans une lettre du 13 août 1819, Herbort ajoutera une information très importante : Vaucroze lui « a procuré le rare manuscrit de Dom Martines de Pasqually », et il ajoute qu’un de ses amis l’a copié ! Il est impossible d’affirmer que l’ami en question soit le colonel Gaudard, mais la coïncidence est troublante. (Le manuscrit présenté dans le Messager porte la mention : « Commencé la copie le 18 juillet et fin le 14 août 1818. F. Gandard, colonel à Vevey en Suisse. »)
Nous savons, par une autre source, que le marquis possédait un exemplaire du Traité à cette époque. En effet, lorsqu’Alice Joly parle des événements liés à la résurgence du Rite écossais rectifié autour des années 1807-1810, elle cite le cas de trois Avignonnais parmi lesquels figure Vaucroze. Elle précise qu’à cette époque, ce dernier « possédait déjà des documents concernant les quatre premiers grades de Pasqually et même le Traité de la réintégration [20. Joly, Alice, Les Secrets de la franc-maçonnerie, Jean-Baptiste Willermoz, Mâcon, 1938, p. 316. ] ».
Après avoir envisagé l’hypothèse concernant le nom du copiste cité dans l’article du Messager en 1851, revenons vers cette publication.
Une œuvre inédite de Martinès de Pasqually
Celui qui révèle cette découverte peut s’honorer d’être le premier à parler du contenu du Traité de Martinès de Pasqually, car personne ne l’a précédé dans cette tâche :
Quoique les auteurs n’aient point donné de détails précis sur les doctrines qu’y enseignait Pasqualis. Ils se sont contentés de dire que le philosophe inconnu (c’est le nom que Saint-Martin se donnait en signant ses ouvrages), a puisé une bonne partie de sa doctrine dans les écrits de son maître. J’aurais voulu juger de la vérité de cette assertion par la comparaison de l’écrit de Martinetz avec celui des ouvrages [de son] disciple [21. « Une œuvre inédite de Martinetz de Pasqualis », op. cit., p. 468. ].»
Et il ajoute un peu plus loin :
J’ai pu voir qu’il y avait au fond des écrits du disciple et du maître ce même spiritualisme mystique enveloppé d’une terminologie étrange, de formules et de chiffres qui le rendent presque insaisissable à une première lecture, à cette différence près entre les deux auteurs, que Saint-Martin est moins obscur dans les détails, que sa pensée est moins vague que celle de son maitre et son style plus correct, tandis que la pensée de Pasqualis est quelquefois une énigme et que son style décèle fréquemment l’auteur qui est encore peu familiarisé avec la langue qu’il emploie [22. Ibid. ]. »
Une explication métaphysique de tous les grands faits de la Bible
Avant de donner deux extraits du Traité, l’article du Messager présente la thématique générale de cette œuvre d’une manière assez juste :
Le Traité sur la réintégration des êtres n’est qu’une explication métaphysique de tous les grands faits de la Bible : la création, la première faute, Caïn, le sacrifice d’Abraham, le déluge, Moïse, etc. Partout l’auteur trouve des révélations, des formules, des types, des symboles, des prophéties. Il croit saisir la loi des êtres dans les grandes scènes bibliques et voit dans l’Ancien Testament une première révélation de la nature de l’homme, de son sort ici-bas et de sa destinée au-delà de cette vie [23. « Une œuvre inédite de Martinetz de Pasqualis », op. cit., p. 469. ]. »
Le premier extrait qu’il retranscrit comporte dix-neuf lignes. Il s’agit de l’instruction donnée par Noé après le déluge aux habitants de l’arche. Il correspond à la section 138, selon le découpage utilisé par Robert Amadou dans l’édition de référence du Traité [24. Traité sur la réintégration des êtres dans leur première propriété, vertu et puissance spirituelle divine, première édition authentique d’après le manuscrit de Louis-Claude de Saint-Martin, établie et présentée par Robert Amadou, Le Tremblay, Diffusion Rosicrucienne, « collection martiniste », 1995, p. 221. ]. On constate quelques différences de ponctuation et de majuscules, une incorrection (« a délivré » pour « ont préservé ») et une omission (« Tous les esprits existeront éternellement… » en place de « Tous les esprits, soit majeurs, soit mineurs, existeront éternellement… »). Dans l’ensemble, ce premier texte est assez fidèle à celui du manuscrit autographe de Saint-Martin.
Le second extrait comporte vingt-sept lignes. C’est le discours de Moïse au peuple d’Israël sur le sens de la séparation des douze tribus. L’auteur de la lettre adressée au Messager a choisi ce passage pour donner un exemple de la complexité d’une doctrine qui mêle exégèse biblique et arithmosophie. Cette fois, il n’est guère fidèle au texte original, car il accole grossièrement, et sans en avertir le lecteur, plusieurs extraits des sections 271 à 274 [25. Ibid, p. 387 à 390. ] du Traité. Ces textes sont abrégés, découpés, arrangés, voire déformés, pour produire deux longs paragraphes. La première phrase de ce second extrait n’appartient d’ailleurs pas au Traité de Martinès et semble avoir été composée pour introduire l’ensemble.
Le rédacteur de la lettre adressée au Messager est-il l’auteur de ce puzzle, ou bien le texte qu’il a consulté était-il ainsi ? Cela reste difficile à déterminer, mais rappelons que le manuscrit découvert porte une mention précisant qu’il s’agit d’un texte « venant de Mr de St-Martin » ; or, il présente des différences manifestes avec le manuscrit autographe de ce dernier !
L’article du Messager conclut en disant que « si l’on y dépouille » la pensée de Martinès de Pasqually « des formes bizarres dont il l’a revêtue, on y trouve un spiritualisme qui paraît moins étrange, faisant partie d’un ensemble complet de doctrine philosophique que nous laisserons à d’autres le soin de juger, mais qui à nos yeux ne manque ni d’originalité, ni de profondeur ». L’auteur rappelle cependant que Saint-Martin « développa ses idées et compléta son système, au point que nous pouvons dire que sans les écrits de Saint-Martin les doctrines de Pasqualis et jusqu’à son nom seraient aujourd’hui complètement ignorés ».
On peut dire que malgré ses défauts, cette publication inédite restitue le style et le fond du Traité, permettant pour la première fois au grand public de prendre connaissance d’un texte jusqu’alors gardé secret par les disciples de Martinès de Pasqually. Hélas, cette initiative sera sans lendemain, et il faudra attendre 1899 pour lire une version intégrale de ce texte. Entre temps, Adolphe Franck obtiendra de Matter une copie du Traité, dont il publiera vingt-six feuillets en appendice de son livre La Philosophie mystique en France à la fin du XVIIIe siècle [26. La Philosophie mystique en France à la fin du xviiie siècle, Saint-Martin et son maître Martinez Pasqually, Paris, G. Billère, 1866. ].
Le manuscrit découvert par le lecteur du Messager était tombé dans l’oubli. Les recherches récentes menées par Xavier Cuvelier-Roy en Belgique laissent peu d’espoir de le retrouver. Ce dernier nous a précisé le 21 janvier 2009 : « L’affaire s’annonce difficile, car toute trace est perdue tant à l’Université de Gand qu’à la maison communale. Deux incendies ont ravagé la bibliothèque et les archives de l’Université, le premier pendant la dernière guerre mondiale, le second en 1995 ! De même pour les archives municipales entre 1944 et 1945.
Clairembault, décembre 2008
Lire l’article sur Google livres :
Autres versions du même texte