Le site www.linitiation.eu propose l’ensemble des numéros de la revue L’Initiation de 1888 à 2021 en téléchargement. ♦
Sommaire
Histoire de la revue
Créée en octobre 1888 par Gérard Encausse, plus connu sous le nom de Papus, la revue L’Initiation fut l’une des plus importantes publications d’occultisme de la Belle Époque. Elle avait pour vocation de diffuser plus largement les conférences données à Paris par les membres du Groupe Indépendant des Études Ésotériques (G.I.E.E.). Comme l’indique son sous-titre, elle se présente comme une « Revue philosophique indépendante des hautes études – Hypnotisme, Théosophie, Franc-Maçonnerie, Sciences occultes ». Ce sous-titre changera plusieurs fois :
- « Kabbale » vient compléter le titre en janvier 1889 : L’Initiation, Revue philosophique indépendante des hautes études – Hypnotisme, Théosophie, Kabbale, Sciences occultes, Franc-Maçonnerie.
- En 1891, deux nouveaux termes viennent s’ajouter, « Force psychique » et « Gnose » : L’Initiation, Revue philosophique indépendante des hautes études – Hypnotisme, Force psychique, Théosophie, Kabbale, Gnose, Sciences occultes, Franc-Maçonnerie.
- À partir de 1891, le titre de la revue se simplifie pour prendre sa forme définitive : L’Initiation, Revue philosophique des hautes études. Ce changement intervient au moment où la revue quitte l’éditeur Carré pour Chamuel, son nouveau propriétaire.
D’autres évolutions suivront à partir de 1913. Nous présentons ci-dessous ces différentes phases : 1913, Mysteria ; 1914, La Renaissance universelle ; 1952, L’initiation, nouvelle série ; 2013, L’Initiation Traditionnelle.
I – 1888 à 1912 : L’Initiation, 96 volumes
Souvent présentée comme une revue « martiniste », elle ne fait pas référence à ce mouvement dans ses premiers numéros. Elle évoque plus volontiers la Société Théosophique, la Franc-Maçonnerie et les sociétés appartenant au magnétisme et au spiritisme. Une note, présente au verso de la couverture du premier numéro, précise : « Nous croyons devoir donner la liste des principales abréviations employées. F ⸫ signifie frère. Ven⸫ Vénérable. L⸫ Loge. S.M.T. Membre de la Société Théosophique. S.T. Société Théosophique. T.S. indique la même chose en anglais (Theosophical Society). » Dans un article publié dans ce premier numéro, T.-Ch. Barlet traite de la notion d’initiation. S’il évoque différentes sociétés initiatiques (Rose-Croix, Francs-Maçons, Théosophes), il ne parle pas du Martinisme. Louis-Claude de Saint-Martin n’est pourtant pas totalement absent de cette première publication, qui comporte un article de Julien Lejay sur « La théorie politique et sociale de Claude [sic] de Saint-Martin ». Ce texte ne fait cependant pas référence au Martinisme et reste centré sur les idées développées par le Philosophe inconnu dans Éclair sur l’association humaine.
On observe dans le numéro de février 1889 la première apparition du sigle « S ⸫ I ⸫ » accolé au nom de Papus. Ces deux lettres (abréviation de « Supérieur Inconnu », c’est-à-dire le degré supérieur de l’Ordre Martiniste) sont suivies des trois points maçonniques et non pas des six points comme cela sera le cas par la suite. Deux mois plus tard, en avril 1889, le dessin du « Pantacle », symbole de l’Ordre Martiniste, est ajouté sur la couverture de la revue. Dans ce même numéro, Papus aborde pour la première fois la question du Martinisme dans un article sur « Les Sociétés d’initiation en 1889 » :
Sous les initiales de S ⸫ I ⸫ se cache un groupe initiatique fort curieux, que nous avons toutes les raisons de croire d’origine martiniste.
La base de l’organisation de ce groupe, c’est la liberté absolue laissée à chacun des membres. Le développement est essentiellement individuel et se fait en trois degrés. Les attaches maçonniques de cette société sont du reste nombreuses.
Aucune somme, quelque minime qu’elle soit, ne doit être réclamée pour l’initiation. Le profane ne connaît qu’un initiateur et doit cesser toute relation initiatique avec lui quand il devient initiateur à son tour. La Conscience est le seul juge des actes de l’initié ou de l’initiateur, et aucun membre n’a d’ordres à recevoir de qui que ce soit.
L’enseignement porte sur les principes élémentaires de l’occultisme, et les doctrines de saint Martin, le théosophe, apparaissent assez souvent. L’initié connaît un petit nombre de principes ; mais il les connaît parfaitement, et l’instruction d’un membre du premier degré des S ⸫ I ⸫ dépasse de beaucoup, au point de vue traditionnel, celle d’un trente-troisième franc-maçon. Ce groupe est susceptible d’une portée pratique fort grande, grâce à la rapide diffusion qu’il peut acquérir. Chaque initiateur instruit une foule de membres qui devenant initiateurs à leur tour, donnent au mouvement une importance réelle.
Le défaut de l’organisation des Martinistes provient, à notre avis, de la liberté absolue que possède chacun des membres de l’Ordre. Il en résulte une série de groupes séparés qui sont individuellement très fortement constitués ; mais qui doivent, à un moment donné, être susceptibles de se réunir. C’est du reste ce qui se fait en ce moment. Ajoutons à cette réforme celle de la création de grades d’application avec cahiers spéciaux, et bientôt nous pourrons espérer voir augmenter dans des proportions notables les groupes martinistes déjà fort nombreux. La Franc-Maçonnerie trouvera là une base très utile d’unité future. » (L’Initiation, avril 1889, p. 12-13.)
Les choses se précisent en juillet 1889 avec un « Discours initiatique pour une réception martiniste tenue au 3e degré » de Stanislas de Guaita (4e vol 2 – 2e année, n° 10, p. 1-8). Il semble donc que ce n’est que progressivement que la revue afficha son rattachement au Martinisme.
Composition de la revue
Publiée chaque mois, la revue propose des articles classés sous diverses rubriques : « Initiatique », « Philosophique et scientifique », « Littéraire ». Une section « Bulletins » et une partie « Bibliographie » terminent généralement chaque publication. Le nombre de pages de chaque numéro varie de 100 à 200 pages. Douze numéros, regroupés en quatre volumes, sont publiés chaque année.
Parmi les collaborateurs réguliers de L’Initiation, outre Papus, signalons J. Lejay (secrétaire de rédaction), Stanislas de Guaita, Ch. Barlet, Sédir, J. Lermina, G. Montière, Marcus de Vèze, J. Péladan, G. Polti, J. Doisnel, Teder… Dans l’ensemble, la revue accorde peu de place à Louis-Claude de Saint-Martin et s’intéresse davantage à promouvoir l’occultisme, la kabbale, le symbolisme, le magnétisme, etc.
II – 1913 à 1914 : Mysteria
À la fin de l’année 1912, après vingt-quatre années de publication, la revue semble en difficulté et accumule les retards. L’avant-dernier numéro, publié à la fin de l’année, regroupe dans un numéro triple les mois de juillet, août et septembre. Un ultime numéro est proposé en octobre 1912.
L’année suivante, en 1913, la publication change de titre pour s’appeler Mysteria, revue mensuelle illustrée d’études initiatiques. Elle se présente comme étant l’organe officiel de l’Ordre Martiniste, de l’Ordre Kabbalistique de la Rose+Croix , de l’École Supérieure Libre des Sciences Hermétiques, de l’Union Idéaliste Universelle, du Rite Ancien et Primitif de la Franc-Maçonnerie (Chapitre et Temple INRI), du Rite National Espagnol (Loge symb. Humanidad), de l’Église Gnostique Universelle (Lyon), de l’Academia Symbolica (Paris), de l’Oriental Templar Order (Londres et Berlin) et de l’École Supérieure Libre des Sciences Médicales Appliquées (Paris).
III – 1914 : La Renaissance universelle
En mai 1914 paraît le dernier numéro de Mysteria (2e vol – 2e année, n° 5, mai 1914). Papus et ses amis prennent alors une nouvelle direction en créant la revue La Renaissance universelle. Cette dernière est présentée comme étant l’héritière des revues Mysteria, L’Initiation, Annales du XXe Siècle, La Semaine de Paris, Annales du Progrès, Hermès. Elle est placée sous la direction d’un comité composé du Dr Marc Haven, du Dr Papus, du professeur A. Rougier, avec Léon Combes comme secrétaire général. Interrompue par la guerre, la revue ne proposera qu’un seul numéro, en juin 1914.
IV – 1952 à 2012 : L’Initiation, nouvelle série
Désorganisé par la Première Guerre mondiale, le mouvement occultiste martiniste de la Belle Époque se fragmente en diverses branches. En 1946, après la Seconde Guerre mondiale, Jean Chaboseau tente de relancer la revue L’Initiation dans le giron de l’Ordre Martiniste Traditionnel. Une souscription est lancée, mais les dissentions qui entraineront la mise en sommeil de l’Ordre Martiniste Traditionnel en septembre 1947 mettent fin au projet.
En 1952, Philippe Encausse, le fils de Papus, relance l’Ordre Martiniste et demande à Jean Chaboseau l’autorisation de reprendre la publication de la revue martiniste [1] Voir Jacqueline Encausse, Un « Serviteur Inconnu », Philippe Encausse, fils de Papus, « Documents martinistes 31 », Cariscript, Paris, 1991, p 283. . La nouvelle série, intitulée L’Initiation. Cahiers de documentation ésotérique traditionnelle, « se propose de reprendre et de poursuivre cette création papusienne en étudiant toutes branches de la connaissance ésotérique ». Avec un numéro par trimestre, L’Initiation connaît une nouvelle jeunesse. La collaboration de Robert Amadou, à partir de 1960, contribue à mieux faire connaître l’œuvre de Louis-Claude de Saint-Martin, grâce à de nombreux articles et par la publication de textes inédits du théosophe d’Amboise (voir la bibliographie martiniste de Robert Amadou). Georges Crépin, Georges Cochet, Denise Pageaut, Jean Bretin, puis Jacqueline Encausse, de 1987 à 1995, et Annie Boisset, de 1996 à 2012, seront les administrateurs de la revue. Michel Léger la dirigera à partir de 1982 et Yves-Fred Boisset prendra le poste de rédacteur en chef en 1984, à la suite du décès de Philippe Encausse.
V – 2013 : L’Initiation Traditionnelle
À partir du premier trimestre 2013, la revue prend une nouvelle direction en devenant une publication totalement numérique, la version papier n’étant plus imprimée. L’Initiation s’était émancipée de l’Ordre Martiniste à partir du numéro 2 de 1999. Sous le titre L’Initiation Traditionnelle (Philosophie – Théosophie – Histoire Spiritualité – Franc-maçonnerie – Martinisme), elle est désormais éditée par le GERME (Groupe d’Études et de Réflexion sur le Martinisme et l’Ésotérisme), mais reste fidèle à l’esprit de la revue L’Initiation fondée en 1888 par Papus et réveillée en 1953 par Philippe Encausse. Depuis 2013, elle est diffusée gratuitement, uniquement en format numérique (Pdf) et propose quatre numéros par an, auxquels s’ajoutent quelques numéros spéciaux. Il est possible de feuilleter les numéros sans les télécharger.
Après la mort d’Yves-Fred Boisset en 2019, Bruno Le Chaux devient rédacteur en chef de la revue. Michel Thiolat assume la direction de la revue depuis la disparition de Michel Léger en juin 2020.
Téléchargement des revues sur internet
Depuis quelques années, la revue L’Initiation dispose d’un site internet, https://www.linitiation.eu/ qui propose en téléchargement la totalité des numéros publiés de 1888 à nos jours :
- L’Initiation, ancienne série, tous les numéros de 1888 à 1912
- Mysteria, tous les numéros de 1913-1914
- La Renaissance universelle, un seul numéro paru, 1914
- L’Initiation, nouvelle série, tous les numéros de 1953 à 2012
- L’Initiation Traditionnelle, tous les numéros depuis 2013 jusqu’à nos jours
Sommaires des articles de 1888 à 2022
Le site www.linitiation.eu propose les sommaires de tous les articles, outil indispensable pour s’orienter dans cette revue qui propose un contenu aussi riche que varié.
Dominique Clairembault, avril 2021
L’initiation : sommaires 1888-1889
1888
Vol. 1, n° 1 — octobre 1888
- Partie philosophique et scientifique : Initiation, par Charles Barlet — Le symbolisme dans la franc-maçonnerie, par Papus — La théorie des tempéraments, par Polti et Gary — Claude de Saint-Martin, par Julien Lejay — Le haschisch, par Jules Giraud.
- Partie littéraire : La légende de l’inceste, par Joséphin Péladan — A brûler, par Jules Lermina — Absolu !, par Alcide Morin — La nuit, Par Charles Dubourg.
- Bulletins Franc-maçonnique, Théosophique, Magnétique, Spiritualiste. Revue de la presse : nouvelles diverses.
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Vol. 1, n° 2 — novembre 1888
- Partie philosophique et scientifique : : Préface du serpent de la Genèse, par Stanislas de Gaita — Le voile d’Isis, par George Montière — La théorie des tempéraments, par Polti et Gary — Adonis et Jésus, par Henri Lizeray — Le royaume de Dieu, par René Caillié — Les traditions secrètes des bohémiens, par Papus.
- Partie littéraire : A brûler (suite), par Jules Lermina — Contre les réalités tristes (poésie), par Émile Gourdeau.
- Bulletin théosophique — franc-maçonnique — spirite — Sommaire des revues.
- Correspondance : Le Pouvoir de guérir, par R. Oliphand — Bibliographie.
- Revue de la presse : les suggestions hypnotiques criminelles, expériences de MM. Liégiois et Bernheim de la faculté de Nancy — Avis divers.
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Vol. 1, n° 3 — décembre 1888
- Partie philosophique et scientifique : : L’inconscient en Allemagne, par Eugène Nus — La divination, par Rouxel — L’état actuel du spiritisme, par Gabriel Delanne — La théorie des tempéraments, par Polti et Gary — Le christianisme scientifique, par Henri Lizeray.
- Partie littéraire : Apparition, histoire vraie, par Me Manoel de Grandfort — A brûler (suite), par Jules Lermina — Le sphinx (poésie), par Fabre des Essarts.
- Bulletin théosophique — franc-maçonnique — magnétique — spirite — Bibliographie — Causerie bibliographique, par Fabius de Champville.
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1889
Vol. 2, n° 4 — janvier 1889
- Partie philosophique et scientifique : Essai sur la situation philosophique, par W. — La théorie des tempéraments (fin), par Polti et Gary — La pierre philosophale, par Papus — La synarchie, par René Caillié — Le testament d’un haschischéen, par Jules Giraud.
- Partie littéraire : A Brûler (suite), par Jules Lermina — Pour un baptême (poésie), par G. Caminade d’Angers — La gloire du péché, par Edmond Bailly — Petit texte — Noël, par ***.
- Bibliographie — Livres et journaux reçus à L’Initiation — Bulletins — Avis divers — Revue de la presse.
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Vol. 2, n° 5 — février 1889
- Partie initiatique : Déclaration à nos lecteurs et à nos abonnés, par F.-Ch. Barlet, Stanislas de Guaita, G. Montiere, Papus
- Partie philosophique et scientifique : : La divination artificielle, par Rouxel — L’astrologie, par Ely Star — Guérison par suggestion, par E. Decroix — Essai sur la Situation Philosophique, par W.
- Partie littéraire : Le Fakir (poésie), par Robert de la Villehervé — A Brûler (suite), par Jules Lermina — La victoire (poésie), par Edmond Fazy — La cause (poésie), par Mme Roger de Nesle — Petit texte.
- Bibliographie, par Jules de Marthold — M. Charles Henry et le rapporteur esthétique — Nouvelles expériences sur la force psychique, par M. Lepelletier — Communications — Livres et journaux.
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Vol. 2, n° 6 — mars 1889
- Partie initiatique : Qu’est-ce qu’un initié ? par Papus — Explication du pantacle de la Rose-Croix, par Stanislas de Guaita.
- Partie philosophique et scientifique : Le monde nouveau de l’abbé Roca, par Charles Barlet — Essai sur la situation philosophique (suite), par W*** — L’hypnotisme, par le docteur Gilles de la Tourette, par Alek Tor
- Partie littéraire : La maison hantée, par Manoel de Grandfort — Incantation (poésie), par Charles Dubourg — Petit texte
- Bibliographie : les origines et les fins — Prière théosophique — Nouvelles expériences de M. Horace Pelletier — M. l’abbé Roca — Livres et périodiques reçus à L’Initiation.
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Vol. 3, n° 7 — avril 1889
- Partie initiatique : Les Sociétés d’Initiation en 1889, par Papus — Les Illuminés : Jugement de Cazotte, par St. de Guaita
- Partie philosophique et scientifique : Un Rêve sur le Divin, par Ch. Barlet — Hypnotisme, par Dr Foveau.
- Partie littéraire : A Brûler (suite), par Jules Lermina — Les Étoiles (poésie), par J. de Marthold.
- Bibliographie — Nouvelles diverses — Bulletin — Livres et Périodiques reçus à l’Initiation.
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Vol. 3, n° 8 — mai 1889
- Partie initiatique : Cours méthodique de Science occulte. Premiers principes, par F.-Ch. Barlet.
- Partie philosophique et scientifique : Principes cosmo-psychiques du Magnétisme (Magnétisme pratique), par Rouxel — L’Astrologie, par Ely Star.
- Partie littéraire : Un Caractère (de L. Hennique), par G. Montière — Corruptrice (d’Émile Goudeau), par M. de G. — Le Feu (poésie), par L. Mauchel — A Brûler (fin), Jules Lermina — Le Chanvre (poésie), par J. Michel.
- Bibliographie — Congrès Spiritualiste — Congrès international des œuvres et institutions féminines — Bibliothèque Wolska — Nouvelles diverses — Variétés (Un docteur ès-sciences occultes).
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Notes :
