La Tradition martinésiste, théosophie et théurgie des élus coëns

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Serge Caillet présente la doctrine de Martinès de Pasqually, en donnant aux amateurs de choses cachées les clefs de la théosophie martiniste .

Présentation de l’éditeur

« La tradition martinésiste apparaît en France, au XVIIIe siècle, portée par l’homme qui lui a donné son nom : Martines de Pasqually (1710? – 1774), fondateur et premier grand souverain de l’Ordre des chevaliers maçons élus coëns de l’Univers. Elle a été transmise à sa suite par Louis-Claude de Saint- Martin, le Philosophe inconnu, dans son œuvre, et par Jean-Baptiste Willermoz, dans les grades et les instructions du Rite écossais rectifié.

Cette tradition à part entière s’apparente à certaines formes de la kabbale, sans être pour autant de nature kabbalistique. Mais elle se rattache surtout, par des relais qui restent encore mystérieux, à certains courants du judéo-christianisme des premiers siècles de notre ère.

La tradition martinésiste comprend une doctrine théosophique d’une richesse inouïe. On y enseigne la nature de Dieu, l’émanation des esprits ou des anges, et de l’homme, leur prévarication et leur chute dans les formes célestes et terrestres, les rapports entre les êtres, la nature des corps et des âmes, sous l’angle de l’arithmosophie, c’est-à-dire de la sagesse des nombres, comme expression de ces réalités supérieures.

Mais la tradition martinésiste enseigne aussi une pratique théurgique complexe, spécifique à l’Ordre des élus coëns : le culte primitif transmis par les grands élus, depuis Adam jusqu’au Christ, et confié par Martines de Pasqually aux élus coëns.

Serge Caillet, qui fut l’un des collaborateurs de Robert Amadou, étudie la tradition martinésiste depuis une quarantaine d’années, et il a animé de nombreux séminaires sur le martinésisme. Après avoir décrypté et commenté les rituels de réception des élus coëns dans le livre paru au Mercure Dauphinois, il nous livre aujourd’hui une explication, point par point, des grands thèmes de la tradition martinésiste, basée sur l’étude des textes et des nombreuses figures explicatives.

Avec cette synthèse sans pareille, Serge Caillet éclaire d’un jour nouveau la tradition martinésiste, en donnant à tous les amateurs de choses cachées les clefs de la théosophie et de la théurgie des élus coëns. »

Note de lecture

Ce livre complète l’étude essentielle publiée par Robert Amadou en 1969, « Introduction à Martinès de Pasqually », (L’Initiation n° 1 à 3, textes réédités en 2017 dans un numéro spécial de la revue L’initiation Traditionnelle). Serge Caillet nous propose ici une synthèse de la doctrine de l’ordre des élus coëns. D’une manière intelligente, il décompose en seize chapitres les différents aspects de cette doctrine : cosmogonie, émanation des esprits, prévarication, place et rôle de l’homme, symbolique des nombres… (voir ci-dessous, le sommaire du livre). Constitué de chapitres assez courts, agrémentés de schémas, ce petit livre de 245 pages met la doctrine des élus-coëns à la portée de tous les lecteurs. Il permet de comprendre la terminologie spécifique utilisée par Martinès de Pasqually, et donne ainsi les éléments constituant la base de la théosophie martiniste.

Dans l’ordre des élus-coëns, cette doctrine conduit à une pratique basée sur la théurgie, une magie divine. Les trois derniers chapitres du livre abordent quelques aspects de cette mise en œuvre. Rappelons que les grands disciples de Martinès de Pasqually, Louis-Claude de Saint-Martin et Jean-Baptiste Willermoz délaisseront ces pratiques théurgiques et ajusteront progressivement certains aspects de la doctrine martiniste.

L’ouvrage publié par Serge Caillet aux éditions Le Mercure Dauphinois apportera une aide précieuse à ceux qui peinent à lire le maître livre de la tradition martiniste, le Traité sur la réintégration des êtres.

Sommaire

I – Trois voiles des élus coëns

• Un vêtement temporel, p. 7
• Le corps est un voile, p. 11
• Quatre dépôts, p. 15
• L’esprit et la chose, p. 17
• La « carte routière des élus coëns », p. 25

II – Un, deux, trois, quatre : l’Éternel et ses anges

• La quatriple essence divine, p. 27
• L’immensité divine, séjour de l’unité éternelle, p. 32
• Quatre classes d’esprits, p. 36

III – Un et un font cinq : voici le diabolos,

• Quand les causes secondes…, p. 41
• Une puissance quinaire, p. 43
• Dualité ou intelligence démoniaque, p. 48

IV – Dix, sept, trois : le surcéleste ou spirituel temporel

• L’immensité divine remodelée, p. 53
• Le double rempart surcéleste, p. 55
• Septénaires et ternaires, p. 59

V – Quatre lettres hébraïques

• Aleph, la pensée divine, p. 65
• Beth, l’action divine dans le cercle universel, p. 68
• Guimel, ou les opérations du matras philosophique, p. 73
• Daleth, ou le verbe ternaire, p. 77

VI – Du verbe ternaire aux trois éléments

• Un plan triangulaire, p. 79
• Trois essences, trois éléments, p. 81
• Six jours de la création, p. 89

VII – Sept colonnes du temple universel

• L’ordre des sept cieux, p. 95
• Corps et êtres célestes, p. 104
• Un chandelier à sept branches, p. 108

VIII – Un temple général terrestre

• De forme triangulaire, p. 113
• Trois colonnes figuratives, p. 116
• Voyage au centre de la Terre, p. 119

IX – De quatre à trois : voici l’homme

• Adam, mineur quaternaire, p. 125
• Adam, prévaricateur, p. 130
• Houva, la « tunique de peau », p. 133
• L’homme-Dieu en exil, p. 134

X – Double action universelle, réparateur octénaire

• Double puissance, double action, p. 139
• Une classe octénaire, p. 143
• Hély,  l’homme-Dieu et divin, p. 145

XI – Trois portes du porche, quatre portes du temple

• L’exacte figure du temple terrestre, p. 153
• Quand les portes s’ouvrent, p. 156
• L’Orient, porte du cœur, p. 161

XII – Quatre, six, sept, trois : âmes, esprit, intellect

• L’âme spirituelle « apprentive », p. 167
• L’âme temporelle passive, p. 170
• L’esprit bon compagnon, p. 175
• Faire « jonction » avec l’esprit bon, p. 178

XIII – Six, sept, huit : une figure décryptée

• Latitude terrestre, longitude céleste, p. 185
• Des produits en tous sens, p. 191
• Mettre le niveau d’aplomb, p. 196

XIV – Quatre prières de six heures en six heures

• Un culte ancestral, p. 199
• Temps de la matière, temps de l’esprit, p. 205
• Quatre temps, sept planètes, p. 208

XV – Vingt-huit leçons de la Lune

• « Commence par la Lune pour apprendre ta leçon », p. 213
• Un cycle de 28 jours, p. 217
• Vingt-huit maisons, p. 223

XVI – Un culte théurgique

• « Spirituel-temporel », p. 227
• Des rites imitatifs, p. 230
• Symbolique respectueuse, sympathie universelle, p. 233

Table des illustrations, p. 239

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